Depuis des siècles en Europe, la médecine a été marquée par une approche « curative » qui a permis d’augmenter l’espérance de vie des malades d’une cinquantaine d’années au cours du XXème siècle.
Nous sommes désormais dans l’ère de la médecine « 4P » du XXIème siècle : une médecine personnalisée, préventive prédictive et participative.
La génétique a ouvert la voie à cette nouvelle approche dans les années 2000 : l’identification du profil génétique des malades a permis la prescription de médicaments plus ciblés, donc plus efficaces : « Le bon médicament, à la bonne personne, au bon moment », sans toutefois que cette révolution ne s’installe dans la pratique de toutes les spécialités médicales.
La gynécologie obstétrique est une spécialité de prédilection pour appliquer la médecine 4 P : avant et dès la conception d'un enfant, dans la prise en charge de la ménopause et dans le dépistage et traitement des cancers nottement du sein.
Cette personnalisation se traduit par la capacité de classer les individus en sous-populations caractérisées par la prédisposition à certaines maladies ou par la réponse à un traitement particulier. Cela concerne tout aussi bien des mesures préventives ou thérapeutiques.
Cette médecine tend à considérer le patient dans sa globalité : un être corps/esprit pensant et interagissant avec son environnement. Il s’agit ensuite d’adapter un traitement en fonction des caractéristiques individuelles de chaque patient. Ainsi, on parle de médecine « 4P » pour :
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